Onde de choc en Italie après la condamnation d’un ancien maire à 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine

La condamnation, jeudi, de l’ancien maire de Riace en Calabre (sud de l’Italie), Domenico Lucano, à plus de 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine a provoqué une onde de choc en Italie. L’ancien édile est une figure emblématique de l’accueil et de l’intégration des migrants en Italie. Une politique qui lui avait valu d’être nommé troisième « meilleur maire au monde » en 2010, et parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde dans le classement du magazine Fortune.

La suite ici : https://www.infomigrants.net/fr/post/35445/onde-de-choc-en-italie-apres-la-condamnation-dun-ancien-maire-a-13-ans-de-prison-pour-incitation-a-limmigration-clandestine

BNP Paribas financera jusqu’en 2024 un groupe américain spécialisé dans la détention des migrants

Si j’avais un compte chez eux, je l’aurais vite fermé. Mais il y a un moment que j’ai pris mes précautions avec ce genre de banque qui n’a aucune éthique…

« En Europe, BNP Paribas s’enorgueillit d’aider les réfugiés. Aux États-Unis, la première banque française finance pourtant depuis 2003 le groupe GEO, numéro un des prisons privées spécialisé dans la détention des migrants, au cœur de nombreux scandales. Elle a annoncé son désengagement financier… en 2024. »

Suite de l’article ici : https://www.mediapart.fr/journal/international/220719/bnp-paribas-financera-jusqu-en-2024-un-groupe-americain-specialise-dans-la-detention-des-migrants?onglet=full

« Mon codétenu est mort dans mes bras »

Ils sont déjà privés de liberté (souvent de manière très injuste, très disproportionnée). Il faut les priver de soins aussi ? Nous devons arrêter avec cette vision archaïque que nous avons de la peine. S’il y a autant de récidive c’est parce qu’on punit et qu’on traite mal. Sans dire que si cet homme c’était genre Cahuzac, on ne l’aurait pas laissé dans son vomi…

« Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, avril 2018. Kevin* meurt subitement dans sa cellule, dans les bras de Kilian*, son codétenu. Récemment libéré, Kilian raconte la dégradation rapide de l’état de son ami, le mépris des surveillants face à la gravité de la situation, mais aussi la pauvreté de sa propre prise en charge après le décès. »

Suite de l’article ici : https://blogs.mediapart.fr/observatoire-international-des-prisons-section-francaise/blog/060818/mon-codetenu-est-mort-dans-mes-bras

Des députés Les Républicains veulent faire payer la taxe d’habitation… aux détenus

Oui mais alors uniquement pour les personnes détenues aux Bahamas. Le prix Nobel Damien Adam serait sûrement d’accord.

« Des élus de droite souhaitent insérer dans le Code général des impôts « les cellules au sein des prisons »…« 

Suite de l’article ici : https://www.20minutes.fr/politique/2161899-20171102-deputes-republicains-veulent-faire-payer-taxe-habitation-detenus

Sanction punitive, sanction éducative

Quand quelqu’un comment une erreur ou une faute, il lui arrive d’être sanctionné (par la loi ou par le règlement interne de l’organisation dont il a enfreint une des règles). Si quelqu’un, par exemple, vole quelque chose et que c’est un multirécidiviste, il va en prison. Mais en quoi la victime a-t-elle quelque chose à gagner à cela ? Au mieux, l’assurance remboursera. Mais souvent, la victime reste lésée et elle n’a aucune réparation du préjudice. En quoi le fait de priver de liberté le responsable du préjudice peut réparer quoi que ce soit ? Quel est notre but quand nous sanctionnons ? De punir ou de réparer et faire comprendre ? Dans l’immense majorité des cas nous appliquons une sanction punitive qui est cessée faire du mal (d’une manière ou d’une autre) au responsable d’un préjudice. Mais le fait de lui faire du mal ne répare rien, tout au contraire, rajoute du préjudice. Dans tous les cas possibles (c’est à dire dans la plupart), nous devons privilégier la sanction réparatrice, donc forcer, d’une manière ou d’une autre, le responsable à réparer son tort : si quelqu’un vole des millions d’euros, cela ne sert à rien de le mettre en prison. Il faut lui confisquer son butin, le redonner aux ayants-droit et lui prendre encore plus que ce qu’il a volé ; puis le forcer à connaître la conséquence directe de son acte (s’il vole l’État, on peut le forcer à suivre un « stage » dans une association qui aide les démunis et qui est subventionnée par ce même État par exemple). L’idée c’est donc de ne pas se cantonner à simplement punir (qui satisfait nos pulsions les plus basses mais ne répare et règle rien) mais à forcer à réparer et à comprendre la portée de ses actes. La sanction doit toujours être éducative et jamais vengeresse. Après une faute commise, le plus important c’est donc de la réparer mais aussi de faire en sorte d’éviter la récidive. Seules les sanctions suffisamment éducatives sont aptes à combattre la récidive. Les sanctions punitives ne font que renforcer les fautifs dans leur conviction que de toute façon, vu comment on les traite, ils avaient bien raison de mal traiter eux aussi.