Cela fait plusieurs millénaires que des petits esprits essaient de nous montrer comment il faudrait se comporter pour être quelqu’un de bien (ou du moins s’en rapprocher). Confucius dans Entretiens, Platon dans La République, Aristote dans L’éthique à Nicomaque, Épicure dans Lettre à Ménécée, Épictète dans le Manuel, Descartes dans le Traité des passions, Pascal dans les Pensées, Spinoza dans l’Éthique, Montaigne dans les Essais, Kant dans Fondements de la métaphysique des mœurs, Alain dans les Propos, Moore dans Principia Ethica ou bien, le plus abouti, Hanouna dans Comment j’ai mis des nouilles dans mon slip. Et bien d’autres mais je n’ai pas le temps de développer car je dois aller voir TPMP.
Donc tous ces esprits se sont efforcés en vain de nous éclairer sur le bien et le mal. Maintenant, que Trump existe, il me semble évident que tous leurs écrits sont inutiles et incapables de nous guider dans la vie. Nous savons désormais que pour avoir la quasi assurance d’être quelqu’un de bien il faut procéder comme suit : analyser les paroles et les actes de Trump et faire exactement le contraire. C’est aussi simple que ça. À partir de maintenant, grâce à Trump, tout traité de morale est inutile, merci au champion de nous avoir épargné tant de prises de tête, tant de doutes et tant de questionnements. Trump est un simplificateur, un facilitateur. Nous avions besoin de lui pour mettre un terme à toutes ces querelles éthiques !
Trump m’a tuer. Signé : la casuistique !